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ALLAITER PENDANT LA GROSSESSE

L’allaitement peut augmenter le risque de fausse couche ou de naissance prématurée; il peut provoquer des déficiences dans l’organisme maternel ; il peut ralentir la croissance du fœtus : ce sont les croyances les plus fréquentes lorsqu’il s’agit d’allaiter pendant les neuf mois ou l’allaitement dit « en tandem ». « Aucune de ces préoccupations n’a de fondement scientifique, mais ce ne sont que des hypothèses émises par des professionnels de la santé sur la base de déductions ou d’attitudes prudentielles, car il n’y a pas de documentation sur les risques allégués de la poursuite de l’allaitement même en cas de deuxième grossesse» souligne Riccardo Davanzo, néonatologiste à l’hôpital de Trieste et expert en allaitement.

L’allaitement ne prive pas la future mère de nutriments.

Il est vrai que pendant la grossesse les besoins en certains nutriments augmentent, mais si la future maman est nourrie correctement et de manière équilibrée, sans régimes d’exclusion, son corps peut facilement faire face aux deux « engagements ». A lire aussi : alimentation pendant la grossesse

Le fœtus grandit normalement.

La crainte que le fœtus ne se développe pas correctement en raison des dépenses supplémentaires pour produire du lait, à condition que la future mère ait une alimentation normale, est également infondée. Lire aussi : la longueur du fœtus dans le baby bump

Le bébé allaité grandit aussi bien.

Si la mère est à nouveau enceinte, le bébé sera déjà plus âgé et aura certainement commencé le sevrage, donc le lait maternel constitue une part minoritaire d’une alimentation plus variée et complète, d’où provient l’apport nutritionnel le plus important. Lire aussi : calculer le centile en ligne de l’enfant

L’allaitement n’augmente pas le risque de fausse couche…

Selon des lieux communs, la succion stimule les contractions de l’utérus qui pourraient par conséquent expulser le produit de la conception. « Cette thèse est également infondée » commente le Dr. Davanzo. « À cet égard, une seule étude a été menée qui a montré que l’incidence de l’avortement chez les femmes qui ont continué à allaiter et chez celles qui ont prudemment décidé d’arrêter était identique. »

Ni le risque d’accouchement prématuré.

« C’est également faux, car les mécanismes qui activent une naissance avant terme sont nombreux et en partie encore inconnus, mais ce qui est certain, c’est que le stimulus déterminé par la succion ne suffit pas à déclencher le processus complexe d’une naissance précoce » il continue dr. Davanzo. « Contrairement au cas où la femme au troisième trimestre a déjà des contractions qui constituent une menace d’accouchement prématuré, auquel cas il serait conseillé d’éviter une stimulation supplémentaire de l’activité contractile. De même qu’il convient d’interrompre l’allaitement au troisième trimestre en cas de grossesse gémellaire, ce qui en soi conduit à anticiper les délais d’accouchement en raison de l’espace plus important occupé par les deux fœtus. Mais au premier et au deuxième trimestre, il n’y a pas de contre-indications pour continuer ».

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