La complication domaine la relation mère et belle-mère dès l’arrivée d’un bébé
Dès lors la relation belle-fille et belle-mère se voit comme étant une énigme. Il y’a de la rivalité et de la jalousie. La mère étant le premier objet d’amour du fils. Il y a l’idée que le fils a quitté sa mère pour une autre femme. En contrepartie la belle-fille, elle aussi sent que le cœur de son bien aimé ne lui ai pas totalement dévolu. Il se peut aussi que la belle-fille joue un rôle dans cette rivalité avec une crainte de rompre avec sa propre mère si elle noue des liens trop proches avec sa belle-mère ou encore en décalquant sur sa belle-mère une agressivité qu’elle n’ose pas exprimer à l’égard de sa propre mère.
Lors de la grossesse éviter de privilégier sa propre mère au dépriment de sa belle-mère
On est plus proche de sa propre mère que de sa belle-mère, excepte cas rarissime. Cependant il faut faire un effort pour lui donner une place. A cet effet, pour éviter d’éventuelles jalousies entre les deux grand-mères, ça réclame une maintenance d’équilibre entre les deux. On peut tenter de la solliciter un peu pour lui montrer qu’elle a une place. Par ailleurs, La grossesse est un moment très intime et ce n’est pas si facile à partager. Peut-être que ce sera plus facile d’accorder un temps à sa belle-mère quand l’enfant sera né.
Poser des limites à sa belle-mère est difficile
Poser des limites, ce n’est pas toujours évident. Face aux remarques désobligeantes ou les soi-disant bons conseils, mieux vaut ne pas entrer dans le conflit et utiliser de l’agressivité. Principalement il ne faut pas riposter et agir poliment en usant le principe du « merci positive ». Pour esquiver la confrontation qui ne ramène à rien, utiliser la stratégie : « tiens, c’est une bonne idée, je vais essayer ». Par la suite rien n’empêche d’en faire à sa guise et même de faire tout le contraire dès qu’elle sera partie. Pour la belle-mère, c’est souvent une manière (certes maladroite) de vouloir se rendre utile. D’où l’intérêt de considérer l’intention et de ne pas trop s’agacer du contenu.
Rôle du compagnon lorsque les relations deviennent tendues
Dans un premier temps, il vaut mieux en parler avec son conjoint, en lui demandant de l’aide. Si vous lui demandez d’intervenir il risque d’être pris dans un conflit de loyauté. Par conséquence, vous pouvez lui exprimer votre mal être en disant « lorsque ta mère est là, j’ai l’impression d’être une mauvaise mère », . ou « J’ai du mal quand ta mère m’aide avec le bébé. », plutôt que : « Ta mère est pénible ». Car même s’il est d’accord avec vous et lui aussi la trouvera envahissante, il ne va pas aimer l’entendre de la bouche de sa femme. De ce fait mieux vaut lui soumettre son propre embarras et lui demander de l’aide, cela le rendra actif de la situation. Il doit lui aussi se positionner.
Lorsque l’agressivité est importante et ouvertement exprimée, le mari devra mettre des limites, en intervenant auprès de sa mère, et en lui disant que ça lui fait de la peine, qu’en attaquant sa femme, elle l’attaque lui, elle attaque son choix.
Le couple souffre à cause des relations trop tendue avec sa belle-mère
Les relations trop tendues avec sa belle-mère peuvent se développer ardemment et devenir un sujet de tensions graves dans le couple. Dans ce cas il faut demander une vision neutre en se faisant accompagner par un thérapeute de couple, un coach, une psychologue, cela pourra bien aider à apaiser les ressentiments. Cette situation ne requière pas une longue analyse, ça peut se régler en quelques séances. On va travailler sur les représentations qu’on a de soi, de l’autre, de la mère, de la belle-mère. En parler à un tiers, permet de mieux se comprendre. Le thérapeute, c’est comme un traducteur, il va pouvoir reformuler sans blesser l’autre, sans que ce soit perçu de manière agressive.
