Testez vos connaissances à propos du sommeil de Bébé !

Si vous le sortez de son lit, vous ne pourrez plus le reposer après. Asseyez-vous à ses côtés, prenez-lui la main pour le rassurer, mais ne l’emmenez pas dormir dans votre lit. Attention aussi : il est fréquent qu’un bébé pleure dans son sommeil sans être réveillé. Cela survient généralement entre deux cycles. Mais si vous lui parlez ou le prenez dans vos bras, c’est vous qui risquez de le réveiller.

Au contraire, les bébés qui zappent la sieste sont tellement épuisés et excités le soir qu’ils ont un mal fou à se coucher. De 6 mois à 1 an, le bébé fait normalement trois siestes par jour. Après 1 an, celle de fin d’après-midi disparaît. Une étape essentielle pour pouvoir ensuite le coucher plus facilement le soir.

Les massages détendent les adultes mais pas les bébés, qui sont au contraire stimulés par le toucher. Cependant, l’eau tiède du bain l’apaise. C’est un moment de détente et de complicité qui installe un climat propice au coucher.

Quand l’enfant a fait un cauchemar, il est réveillé, il a peur, il pleure… Il faut alors prendre le temps de le rassurer, et il se rendort en principe sans problème. La terreur nocturne survient en phase de sommeil lent profond. L’enfant est terrorisé. Il ne faut pas le réveiller, il se calmera tout seul. Les enfants qui en souffrent ont souvent du mal à exprimer leur agressivité. Aidez-le à mettre des mots sur ce qui le préoccupe.

Le doudou est un « objet transitionnel » important pour l’enfant. Il fait le lien entre l’extérieur et la maison, entre votre présence et votre absence. Au moment de la sieste ou du coucher, vous sortez de la chambre, mais le doudou, lui, reste. Ainsi, il adoucit le moment de la séparation et favorise l’entrée dans le sommeil.

Même après un an, les réveils nocturnes restent assez fréquents. Souvent, ils surviennent entre deux cycles de sommeil, notamment en seconde partie de nuit. Si votre bébé pleure ou vous appelle, c’est à vous d’estimer s’il est nécessaire de vous lever ou s’il vaut mieux le laisser se rendormir seul. Bien sûr, dès qu’il passera dans un lit de grand, sans barreaux, il risque de se lever et de venir directement vous voir. A vous de lui expliquer qu’il n’est pas encore l’heure et de le renvoyer ou de l’accompagner jusqu’à son lit.

Véritable étape vers l’autonomie, le passage au grand lit est généralement conseillé aux alentours de 2 ans. S’il peut se relever seul, c’est aussi pour la bonne cause. Il pourra ainsi aller faire pipi, un pas vers l’acquisition de la propreté nocturne. À cet âge, comme il ne risque plus l’étouffement, vous pourrez aussi l’équiper d’un oreiller et d’une couette, comme pour les grands !

Un enfant a plus de mal encore qu’un adulte à reprendre pied dans la réalité au réveil. Même lorsqu’il se réveille spontanément, il met un certain temps (variant d’un enfant à l’autre) à se mettre en mouvement. De plus, un petit moment passé ensemble atténuera par la suite la difficulté de la séparation.