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Son épouse Et Leurs Sept Enfants Décèdent Dans Un Incendie : Dévasté, Un Papa Se Confie…

Huit membres d’une même famille sont décédés dans un terrible incendie au mois de février. Le père, seul survivant du drame, prend la parole pour la première fois.

Dans la nuit du 6 février 2023, un incendie s’est déclaré dans la maison d’une famille recomposée, située à Charly-sur-Marne (Aisne). Nicolas Dubos est le seul survivant du drame, son épouse et leurs sept enfants, âgés de 2 à 14 ans, sont décédés asphyxiés. Auprès du 20H de TF1, il prend la parole publiquement pour la première fois au sujet de cette nuit tragique.

L’incendie se déclare à cause du sèche-linge

Toute la famille est endormie quand les premières fumées apparaissent dans la maison. « Je me réveille et je dis à ma femme : « Ça sent bizarre ». Et au moment où on ouvre la porte, la fumée noire s’était déjà installée », se rappelle Nicolas Dubos. Son épouse se rend à l’étage pour essayer de protéger les enfants, tandis que lui tente d’éteindre l’incendie, qui s’est déclenché à cause du sèche-linge en fonctionnement, a indiqué le rapport d’expertise.

Malgré les efforts du père de famille, les flammes continuent à progresser. Dans l’escalier, des vêtements prennent feu. Nicolas Dubos se retrouve pris au piège : « La pression des flammes montait, j’en suis sûr jusqu’au premier étage. Mais je ne pouvais même plus aller dans les escaliers, dans la cuisine et j’ai perdu connaissance ». Il sera retrouvé inconscient par les secours.

Pendant ce temps, à l’étage, son épouse et les sept enfants, dont les trois du couple et quatre adolescents nés d’une précédente union, sont aussi pris au piège. L’incendie a provoqué une coupure de courant. Résultat, les volets électriques ne peuvent pas s’ouvrir, et cela a empêché la famille de s’échapper.

Un papa traumatisé

Deux mois après le drame, Nicolas Dubos suit toujours un lourd traitement pour soigner ses nombreuses brûlures au second degré. En plus de la souffrance physique, s’ajoute la douleur psychologique. « Ma famille me manque, je vis au jour le jour », confie ce père de famille. Il ajoute : « C’est horrible, je me réveille la nuit, j’ai un cauchemar, j’ai mes brûlures. J’ai même encore le souvenir du dernier bisou avant que ma femme monte se coucher ».

Certains reprochent à Nicolas Dubos d’être le seul survivant du drame. Bien qu’il estime avoir tout fait pour sauver sa famille en vain, il ne peut s’empêcher de se faire des reproches aussi : « Je regrette de pas avoir fait plus, de pas avoir pu éteindre ce sèche-linge parce que je me dis que je les ai pas assez aidés ».

Aujourd’hui, il a toujours un de ses fils à ses côtés, car il était absent au moment des faits. Nicolas Dubos dit que c’est pour ce garçon qu’il s’accroche à la vie.

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