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Les 10 phrases à dire à une femme qui vient de faire une fausse couche

Vivre une fausse couche est un évènement traumatisant, et quand on fait partie de l’entourage il est parfois difficile de trouver les bons mots. Voici 10 phrases qui peuvent aider une femme ayant vécu une fausse couche.

23 millions de fausses couches se produisent chaque année dans le monde, loin de moi l’idée de vous faire peur mais il est important d’être prêt si quelqu’un de votre entourage en subit une. Ce n’est pas toujours facile de trouver les bons mots quand on voit quelqu’un qu’on aime souffrir devant nos yeux. Nous avons donc listé 10 phrases qui vont à la fois aider la personne qui vous est chère mais qui vont aussi vous permettre d’être à l’aise et instaurer une zone de confiance. 

Ce qu’il faut retenir avant tout : ne pas minimiser l’évènement qui s’est produit ni la souffrance engendrée, ne pas culpabiliser la personne, être à l’écoute et surtout faire preuve d’empathie. Il faut bien garder en tête que chaque situation est différente et qu’il ne faut pas hésiter à adapter ces phrases en fonction de la personne face à vous.

 “Je suis désolé que tu passes par là !”

C’est une des phrases les plus simples et pourtant elle montre votre compassion et votre empathie. Il est souvent nécessaire de commencer par là. C’est important de marquer que c’est un deuil pour les parents, on peut donc commencer par présenter ses condoléances. 

“Si tu as besoin d’en parler, je suis là pour toi”

Dire cette phrase c’est montrer à la personne en face de vous que vous ne minimisez pas ce qu’elle a vécu et que vous êtes apte à l’écouter. Le “si” est aussi important, il ne faut jamais forcer quelqu’un à parler, mais en lui proposant vous montrez votre soutien.

“C’est normal de souffrir, d’avoir mal”

C’est un choc émotionnel mais aussi corporel, les hormones sont perturbées et la souffrance peut être assez élevée. Mettre des mots sur ces douleurs c’est aussi montrer que vous comprenez et qu’il n’y a pas de honte à exprimer ces souffrances. 

“Tu n’es pas responsable de ce que tu vis”

La culpabilité est souvent de mise dans ce genre de situation, c’est important d’entendre qu’il ne faut pas se sentir coupable. Plus il y aura de soutiens, plus la personne pourra éloigner cette idée de sa tête.

“ Si tu préfère en parler à un spécialiste, je peux t’accompagner”

Certaines personnes préfèrent se confier à des spécialistes pour ce genre de sujet, un psychologue par exemple. Dans ce cas précis, il faut que la personne en émette le souhait pour ensuite l’accompagner dans sa démarche. Il ne faut en aucun cas faire la démarche à sa place, elle peut se fermer encore plus et se sentir trahie.

“Quand tu te sentiras prête on peut aller prendre l’air”

Sortir de chez soi et reprendre peu à peu le cours de la vie est aussi important, mais chacun à son rythme. Essayez de formuler ça comme une proposition et non comme une obligation pour que la personne concernée puisse en profiter pleinement.

“Laisse du temps à ton corps et à ton esprit pour s’en remettre”

Certaines personnes veulent se remettre vite dans la vie active pour oublier cet épisode douloureux. C’est important de lui rappeler que son corps et son esprit ont subi un choc et que ce n’est pas grave de se laisser du temps pour s’en remettre. 

“C’est ok d’être triste, tu es en deuil”

La notion de deuil est importante, la perte est physique mais elle va aussi au-delà. Être enceinte c’est préparer beaucoup de choses, imaginer la chambre, le prénom, le sexe du futur bébé… la fausse couche coupe tous ces projets, il faut aussi faire le deuil de tout ce qui été autour de la grossesse.

“Si tu ne veux pas en parler c’est ok aussi mais si tu changes d’avis, je suis là”

Certaines personnes se confient facilement tandis que d’autres non, il faut faire preuve de patience tout en montrant que vous êtes présent pour elle. Dans toutes les situations douloureuses il ne faut jamais forcer quelqu’un à parler, cette démarche doit venir de la personne concernée. 

“Si tu as besoin ou envie de quelque chose, n’hésite surtout pas”

Au-delà d’une présence morale, la présence physique est importante. En disant ça vous montrez à la personne qui vit cette fausse couche qu’elle peut compter sur vous pour des tâches du quotidien. Apporter à manger, aider pour les machines ou le ménage peut apporter un soutien supplémentaire au couple qui traverse cette épreuve.

Le lexique est très représentatif et n’aide pas les femmes à s’en remettre, le terme “fausse couche” indique quelque chose de contraire à la vérité, alors que la grossesse a bel et bien existé. C’est pourquoi il est important de lui rappeler qu’elle a réellement été enceinte. L’expression “faire une fausse couche” est aussi culpabilisante puisqu’elle indique que la femme en est à l’origine. Il faut essayer au maximum de déculpabiliser la femme qui en a vécu une et ne surtout pas minimiser cet évènement tragique. 

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