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Le baby blues, appelé aussi « syndrome du troisième jour » est un phénomène maintenant assez connu. Les femmes savent désormais qu’elles ne doivent pas culpabiliser si elles ne se réjouissent pas juste après avoir mis leur bébé au monde.
Cependant, on ne se méfie pas encore assez de ce mal-être qui peut cacher une maladie bien plus grave et qui est encore mal diagnostiqué : une fois sur deux, le médecin ne détecte pas cette maladie qu’il faut absolument traiter.
Les causes baby blues sont principalement biologiques et hormonaux : le taux de progestérone et d’œstrogène chute rapidement après l’accouchement ce qui sensibilise la maman. Les changements physiologiques, le stress et la fatigue et le manque de sommeil provoquent de l’irritabilité, de l’anxiété, de la vulnérabilité et des sautes d’humeur.
Généralement, ce mal-être est passager et dure de quelques heures à quelques jours entre le troisième et le dixième jour après l’accouchement. Aucune intervention médicale n’est nécessaire pour soigner cet état psychique.
La dépression post-partum arrive bien souvent longtemps après le troisième jour. Cela est dû à un épuisement physique et psychique, à un accouchement difficile ou encore à des antécédents familiaux (troubles dépressifs ou anxieux).
Bien souvent, cela vient également de l’idéalisation de l’accouchement : le lien avec l’enfant est idéalisé. Ce moment de délivrance que l’on attend depuis des mois voire même des années n’est pas au rendez-vous.
Un vrai syndrome dépressif se manifeste par un manque de sommeil, perte d’appétit, anxiété, pleurs, l’envie de rien et l’impression de subir sa maternité et de ne pas la vivre. La maman ne se sent pas actrice de sa maternité, et a l’impression que son bébé lui est étranger.
Il faut donc rapidement consulter un médecin qui prescrira un traitement médicamenteux et des séances de psychothérapie. Quand elle est vite diagnostiquée, la dépression post-partum peut être traitée efficacement.
