Astuce Bébé

7 Conseils Efficaces Contre Le mal Des Transports…

Le mal des transports, ou cinétose, se caractérise par des nausées et une sensation d’inconfort dans la partie haute du ventre. Ces manifestations peuvent être atténuées par des traitements médicamenteux, mais également des solutions naturelles. 

Dès que vous montez en voiture ou que vous voyagez en avion, vous commencez à vous sentir mal et à être nauséeux. Ce phénomène courant est connu sous le nom de mal des transports.

Bateau, avion, voiture… Les différents véhicules qui favorisent le mal des transports

Selon Ameli Santé, la plateforme de l’Assurance maladie, les voyages en bateau sont ceux qui provoquent le plus souvent le mal des transports, appelé mal de mer dans cette situation. Les autres modes de transport pouvant être responsables de symptômes gênants et désagréables sont : l’avion (le mal de l’air), la voiture, le car et le train. 

Dans une majorité des cas, le mal des transports survient lorsque la route est sinueuse, lors de virages, de turbulences aériennes ou d’une forte houle. 

Comment soigner le mal de terre ?

À la fin d’un voyage en bateau, la personne peut être atteinte par des signes proches du mal de mer. En effet, au fil du trajet en bateau, l’organisme s’est habitué au mouvement des vagues. Une fois débarqué, un mal de terre peut alors survenir. 

Le mal de terre se traduit par une sensation constante de mouvement comme lorsque l’on est en voyage sur un bateau. Il provoque des pertes d’équilibre et une impression de tanguer. En général, ces manifestations persistent plusieurs jours avant de s’estomper. Si elles perdurent plusieurs semaines, mieux vaut cependant consulter un oto-rhino-laryngologiste (ORL) qui pourra vous examiner et vous prescrire le traitement adéquat. 

Cinétose : quels sont les symptômes associés au mal des voyages ?

Également appelé cinétose, le mal des transports se traduit généralement par une sensation d’inconfort dans la partie haute du ventre ainsi que par des nausées. Plus fréquente chez les enfants que chez les adultes, cette affection peut provoquer une répulsion des aliments, des pleurs et une agitation chez les plus jeunes. 

D’autres symptômes peuvent accompagner le mal des transports comme : 

  • des vomissements ; 
  • des vertiges ; 
  • des maux de tête ; 
  • une fatigue ; 
  • une pâleur ; 
  • des sueurs froides ; 
  • une accélération de la respiration. 

Lors de l’arrêt du véhicule, les symptômes liés au mal des transports s’estompent rapidement. 

Quelles sont les causes responsables du mal des transports ?

Lors d’un voyage, par exemple, en voiture, les yeux aperçoivent les virages et les routes sinueuses pris par le véhicule, mais le vestibule, un organe responsable de l’équilibre situé dans l’oreille interne, enregistre une impression contraire à celle communiquée par la vue. Pour cet organe, notre corps reste immobile lors d’un trajet.

Le mal des transports est donc lié à une réponse inadaptée du cerveau due à « une opposition entre les informations fournies par les yeux et celles données par le vestibule », explique les experts de l’Assurance maladie. Avant d’ajouter : « De ce fait, le vestibule ne peut pas donner au cerveau des informations exactes sur la position du corps. Cela empêche l’organisme de s’adapter au mouvement, comme il le fait d’habitude lors d’un déplacement. » 

À quel âge, le mal des transports peut débuter ?

Le mal des transports est courant chez les enfants âgés de 2 à 12 ans, mais il est plus rare chez les nourrissons, les adolescents et les adultes. Cependant, des facteurs peuvent favoriser l’apparition la cinétose. C’est notamment le cas des migraines et des troubles de l’équilibre, comme les vertiges positionnels. Les femmes enceintes ou ayant leurs règles sont également plus susceptibles d’être malades pendant un déplacement. 

Mal des transports : quels sont les traitements ?

Il existe différents traitements permettant de soigner ou de prévenir les symptômes associés au mal des transports. Certains de ces médicaments peuvent être délivrés sans ordonnance, mais il est cependant déconseillé d’utiliser plusieurs traitements en même temps pour atténuer les manifestations de la cinétose. 

Comment faire pour ne plus être malade en voiture ou avoir envie de vomir ?

En vente libre en officine, la métopimazine est un antiémétique qui permet d’agir contre les vomissements. Ce traitement se présente sous la forme de comprimés à sucer. S’il permet d’empêcher les vomissements, il n’a aucun effet sur les autres symptômes associés au mal des transports comme les maux de tête, les nausées ou la fatigue. 

Les antihistaminiques peuvent également être préconisés à une personne régulièrement malade en transports, car ils permettent de réduire les risques de nausées. Ils peuvent être achetés sans ordonnance, mais ils ne sont pas en vente libre en pharmacie. 

Ces médicaments sont déconseillés aux enfants de moins de 2 ans, et certains antihistaminiques sont également interdits chez les enfants de moins de 6 ans. Mieux vaut donc avoir une prescription d’un médecin, ou suivre les conseils d’un pharmacien avant d’administrer ces médicaments à un enfant.

Les recommandations à suivre avec les patchs de scopolamine

Autre alternative pour lutter contre le mal des transports : les patchs de scopolamine. Interdits au moins de 15 ans et nécessitant une prescription médicale, ce traitement a un effet sur l’oreille interne en limitant la transmission d’informations perturbantes au cerveau qui peuvent être responsables de la cinétose. 

Les patchs de scopolamine permettent de prévenir le mal des transports. Mode d’emploi :  on appose un patch derrière une oreille sur une zone sèche, propre et sans cheveux, six à douze heures avant le début du trajet. Vous n’avez ensuite plus besoin d’y toucher jusqu’à la fin du voyage. Lorsque le trajet dure plus de 72 heures, vous pouvez remplacer le patch par un nouveau qui doit être posé derrière l’autre oreille. 

Que faire si le mal des transports dure après la fin du trajet ?

Si les symptômes du mal des transports surviennent malgré un traitement et persistent plusieurs jours après la fin du trajet, il est nécessaire de rapidement consulter un médecin. Il est fortement déconseillé de continuer à suivre les traitements contre la cinétose lorsque le voyage est terminé. 

Les traitements contre le mal des transports ont-ils des effets secondaires ?

Généralement efficaces, les traitements contre le mal des transports peuvent parfois avoir des effets secondaires comme une sécheresse buccale, une baisse de vigilance, voire une somnolence. Si vous prenez ce type de médicaments, il n’est pas recommandé de boire de l’alcool ou de conduire un véhicule. 

Bon à savoir : un avis médical est parfois nécessaire pour obtenir un traitement contre la cinétose. Une consultation avec un médecin est requise lorsqu’une personne âgée, une femme enceinte et/ou allaitante, ou un patient présentant une constipation chronique souhaitent prendre des médicaments pour soulager le mal des transports. 

Huiles essentielles, gingembre, persil frais… Les remèdes naturels contre le mal des transports

Il existe également des remèdes naturels permettant de soulager le mal des transports. Émilie Kapps, naturopathe à Paris, recommande notamment de préparer une infusion de gingembre frais ou séché pour prévenir certains symptômes associés à cette affection. « Le gingembre a des propriétés antiémétiques et antispasmodiques qui permettent de lutter contre les vomissements et les spasmes. Cette épice agit également sur le système nerveux central en bloquant le processus à l’origine des nausées », explique-t-elle. Vous pouvez laisser infuser la préparation pendant quinze minutes avant de la boire. 

Si vous êtes sensible au mal des transports, vous pouvez aussi déposer du persil frais au niveau de votre buste. Grâce à sa forte teneur en enzymes, cet aromate soulage les indigestions, mais il détient aussi des vertus antispasmodiques. Vous pouvez déposer un brin sur votre poitrine dès que les nausées apparaissent lors du trajet. 

Autre solution naturelle : la noix de muscade. Avec ses propriétés digestives, elle soulage les nausées qui peuvent survenir en voiture, en bateau ou en avion. « On parle d’épice digestive aidant tout le processus de digestion. Pour lutter contre le mal des transports, vous pouvez donc sucer une noix de muscade », préconise Émilie Kapps. 

L’huile essentielle de menthe poivrée a aussi une action positive pour prévenir les manifestations liées au mal des transports. Vous pouvez donc mettre une goutte de cette huile essentielle sur un demi-sucre ou directement sous la langue avant un voyage. Pour rappel, les huiles essentielles sont déconseillées chez la femme enceinte et allaitante, ainsi que chez les enfants. 

Partager c'est s'entraider

Vous pourriez également aimer...